
A 24 ans, Nabil Chig semble avoir trouvé sa voie. Fraîchement sorti de la seconde promotion de SKOLA Fibre à Marseille, son projet professionnel se concrétise, porté par l'envie et l'ambition. Pour Impact Jeunes, il représente d'ores et déjà un beau symbole de réussite.
Nabil fait partie de ces jeunes qui en veulent. Depuis tout petit, il sait qu’un jour il sera son propre patron. Et puis il veut bien gagner sa vie : « je ne me vois pas rester à 1200€ pour toujours. » Pour ça, il ne se lancera que lorsqu’il aura acquis une formation et une expérience professionnelle de taille. Et justement, après avoir été sensibilisé aux métiers de l’électricité et de l’instatallation de fibre optique par son beau-frère lui-même entrepreneur à Avignon, Nabil a d’abord envisagé de se former à St Jean de Védas. « Le problème c’est que la formation durait un an, non rémunérée. » Vivant à Tarascon chez ses parents, c’était compliqué, long et surtout coûteux… Lorsqu’il parle de ce projet à Ismaïl, booster territorial d’Impact Jeunes, celui-ci le conforte dans son orientation tout en le mettant en relation avec l’équipe de SKOLA Fibre, cette formation professionalisante courte (trois mois dont un mois de remise à niveau) proposée à Marseille par Apprentis d’Auteuil. Là, il est rémunéré, obtient des solutions d’hébergement à faible coût, d’abord à l’École de la Seconde Chance puis au centre AFPA, et perçoit un défraiement pour le transport et le logement. « Cette formation représente un gros avantage : avec mon diplôme, je suis prioritaire pour intégrer une entreprise par rapport à quelqu’un non qualifié ! ». Il démarre à la fin de l’été et là-bas, c’est la révélation : « J’ai appris beaucoup de choses, rencontré des jeunes comme moi avec qui j’ai noué de vrais liens… et puis j’ai eu de très bons formateurs. ». Puis il ajoute : « À Marseille, je me suis éclaté ! ».
À la sortie de cet apprentissage il y a un mois environ, Nabil a été embauché par l’entreprise qui avait accepté de le prendre une semaine en stage durant sa formation : « Je suis sur un chantier de six mois à Chamonix, en binôme avec une personne expérimentée… j’apprends tous les jours ! ». Il rentre un week-end sur deux, est hébergé au sein même de l’hôtel en chantier, un ancien Club Med. Un déplacement longue durée comme celui-ci ne lui fait pas peur, au contraire, après avoir travaillé dans la vente de façon sédentaire, il apprécie l'éloignement : « Ça fait du bien de changer d’air, respirer celui de la montagne. Chamonix, c'est beau, c'est grand... Et bientôt, je vais pouvoir skier ! ». Son point d’ancrage reste Tarascon bien sûr, chez ses parents qu’il peut maintenant aider financièrement. D’ailleurs ça le rend fier, tout comme ses parents sont fiers du parcours qui se dessine pour leur fils. « Tous mes frères et sœurs réussissent, ça me motive encore plus ! ». Quand il se sentira prêt, il retournera vers son beau-frère pour un coup de pouce à son lancement en tant qu'entrepreneur, pour bénéficier de son expérience et de son réseau. La fibre optique est un secteur d’activité en tension, il le constate déjà : « Il y a plein de demande ! »
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