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Christophe Baralotto, un entrepreneur inspirant

Vous êtes entrepreneur et notamment co-fondateur de Provepharm, pouvez-nous décrire votre activité en quelques mots?

Entrepreneur dans l’âme, nous avons récemment créé avec mon associé, Michel Féraud, un fonds d’investissement qui s’appelle Jump venture et qui a pour vocation d’investir et de soutenir le développement des start-up régionales.

Pourquoi cette nouvelle aventure ?

Provepharm, ma précédente entreprise, a été largement soutenue par les fonds publics et il nous a paru naturel de réinvestir une partie des fruits de ces investissements dans des start-ups locales et innovantes. C’est un moyen de renvoyer la balle et de rendre la confiance qui nous a été faite.

Votre engagement sociétal se fait à travers diverses actions dirigées vers les jeunes du territoire ?

Les jeunes et l’éducation, c’est l’avenir. Avec mon associé, nous avons passé des thèses, et été soutenues par des bourses. C’était évident pour nous. On est marseillais et provençaux d’origine et nous connaissons les besoins colossaux du mieux-vivre à Marseille.

Comment s'est passée la rencontre avec les jeunes de la cité des Lauriers ?

C’était une soirée formidable. On a vu des jeunes avec un talent fou, je ne pensais même pas que cela était possible dans ces quartiers. J’ai été impressionné. Rami que j’ai rencontré, a eu le bac S avec mention très bien. Il faut qu’il s’accroche en médecine.

Et le film ?

J’ai aimé le fait qu’il n’y ait pas de commentaires. On est à l’inverse du voyeurisme. On ne s’apitoie pas. C’est leur réalité tel qu’eux la vivent, avec humour. C’est dur mais ils restent positifs. On a ressenti une rare authenticité.

Quelles actions vont être menées?

On a déjà fait une deuxième réunion à la Coque, avec une animation remarquable d’Impact Jeunes. Notre objectif est d’en faire une par mois. Mon pari personnel c’est d’arriver à créer un réseau qui va générer des rencontres, des opportunités concrètes. Si c’est le cas ce sera génial parce qu’ils ont tous les atouts pour les saisir.

On est dans l’action. Chaque jeune qui en fait la demande aura un rv qualifié avec un contact d‘un des entrepreneurs présents.

Finalement ce n’est rien de plus que ce qui se passe dans les élites, les bonnes écoles, mais pour eux cela n’existait pas. Que diriez-vous à d'autres entreprises pour qu'elles se mobilisent à vos côtés ?

Je fais ça tous les jours. Je leur dis faites-le pour vous, ce sera bénéfique pour le territoire, vos enfants. Pour les autres aussi. On a un rôle à jouer. C’est faux de dire qu’on part tous avec les mêmes chances, on se doit de le faire. Etant du bon côté de la barrière, c’est de notre responsabilité pour le bien commun.

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